Destination Chasseron en raquette par une journée printanière
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Randonneuse avec raquette sur le sacEn ce week-end, le soleil est annoncé au dessus de 1200 mètres. En plaine et sur les plateaux, le brouillard tenace sera omniprésent. Nous décidons donc d'opter tout logiquement pour une sortie en altitude. Nous hésitons entre deux choix, le Chasseron, sommet déjà conquit auparavant culminant à 1600 mètres et le Mont Racine, sommet inconnu pour nous et culminant à 1450 mètres. Le choix s'effectue démocratiquement à trois, car Francis, un collègue se joint à nous. La dernière fois qu'il était venu pratiquer la raquette avec nous, nous avions pris une tempête sur le Suchet. Le Chasseron l'emporte car nous savons que la neige manque mais que la vue est splendide de ce sommet. De plus, cette balade est plus sportive et convient bien à notre envie du moment. Le mont racine est sur notre liste d'attente tout comme le Chasseral...

Le départ est matinal, à sept heures, nous décollons de Besançon pour rejoindre Francis à la gare de Pontarlier. A 8 heures, nous arrivons à la fameuse gare pour repartir en direction de la Suisse (Sainte-Croix). Nous passons par la Cluse-et-Mijoux, non loin du départ de notre balade de décembre dans 80 cm de poudreuse, puis par les Fourgs et passons la frontière. Au col des étroits, nous ne descendons pas à Sainte-Croix mais bifurquons à gauche en direction de Fleurier. L'arrêt pour la voiture se situe au niveau du Chalet de Noirvaux, juste en contrebas du saut de l'eau. Le départ s'effectue à 8h30 tapante. Il fait – 4 ° degrés. L'utilisation des raquettes n'est pas nécessaire.

 Panorama du haut des roches éboulées

 Panorama du haut des roches éboulées chasseron

La neige a vraiment souffert des températures excessivement douces pour la saison. Nous partons donc raquettes sur le sac en direction de la Dénériaz Dessous puis Dessus. La grimpette est calme sauf pour arriver au niveau de la ferme de la Dénériaz Dessus. La neige est glacée, très dur et nous décidons de chausser les raquettes pour la suite. Pour l'occasion, nous sortons des raquettes Quechua Inuit 500 mises à disposition par le site I-Trekkings en échange d'un test sur ce même site. Ces raquettes ressemblent pas mal à nos TSL 325 Escape Easy. Nous les enfilons facilement et démarrons. De suite, nous remarquons que ces dernières sont très bruyantes sur cette neige glacée. Les TSL 225 de Francis sont nettement plus silencieuses. On ne s'entend même plus parler.

Vue sur le mont Maya

Vue sur le mont Maya chasseron

Pour le reste, cela semble être du matos de plutôt bonne qualité, assez homogène et le système d'ajout du talon/blocage/déblocage de la raquette est fabuleux. Bref, nous continuons dans le bruit et arrivons aux roches éboulées. Toujours surprenant ! Nous attaquons alors la belle grimpette de la journée pour arriver sur la crête. Nous y voilà. Nous en profitons pour faire une pause et mangeons une bonne part ou deux de galette des rois. Eh oui, nous sommes pile poile à la bonne date, le 6 janvier. Flo devient la reine de la journée en trouvant la fève. Après s'être rassasier, nous repartons vers notre sommet, à savoir le Chasseron. La montée régulière avec parfois quelques belles grimpettes, nous fait arriver sur la partie sommitale. La vue est époustouflante. La mer de nuage en contrebas permet de se focaliser sur l'arc Alpin. Quel régal, quel bonheur de venir contempler une telle merveille de la nature et tout ça sous un soleil plutôt généreux.

Vue sur les alpes avec une magnifique mer de nuages

 Vue sur les alpes avec une magnifique mer de nuages depuis le chasseron

Au sommet, nous en profitons pour faire quelques panoramas et nous repartons après une pause de contemplation. Plus loin, il est un peu plus de midi et c'est en bordure de falaise, avec une vue trois étoiles que nous mangeons notre pique-nique. Un petit verre de mirabelle et nous revoilà sur la route en direction des Avattes (chalets). Longer la crête avec une telle vue est quelque chose de fabuleux et laesnuages molletonneux donnent un effet des plus irréels. De ce côté, il y a beaucoup de touristes et plus loin,nous bifurquons au niveau des Avattes. Le retour est en marche et nous prenons la direction du chalet des Soliers. Pour ce faire, nous longeons une courbe de niveau jusqu'à atteindre le fameux chalet (habité apparemment). Nous sommes alors sur la magnifique courbe du col séparant la crête du Chasseron et le mont Maya.

Vue sur le Mont Blanc

Vue sur le Mont Blanc depuis le chasseron

Nous distinguons quatre chamois broutant tranquillement sur le mont Maya. Nous redescendons alors en direction du chalet de la Maya, lieu où nous avions campé deux ans auparavant par une nuit froide. Une pause salvatrice nous permet de contempler la façade française et ses monts bucoliques. La descente finale s'effectue par de longs zigs-zags afin d'éviter une descente plus raide qui passe par le saut de l'eau. Passage que nous ne recommandons pas en hiver du fait de sa réelle dangerosité. A 15h30, nous sommes à la voiture et irons boire un bon chocolat chaud à Pontarlier et discuterons de la journée et d'autres sorties à venir !

Vue sur le Haut Doubs

Panorama sur le haut doubs depuis le chasseron

 

Conclusion

Une sortie en raquette très sympathique où le manque de neige a été compensé par une vue splendide au sommet. On recommande fortement cette balade sportive en hiver comme en été. On fera tout de même attention à ne pas y aller par mauvais temps car longer la crête dans un brouillard dense ne semble pas être une bonne idée. Comme toujours, le secteur nord est bien plus calme que la partie Sud (surtout en hiver où des remontes pentes sont en service). En bref, une journée superbe, riche en découvertes, en paysages et en rigolades.

Les trois randonneurs en pleine action

Randonneurs en raquette étranges



Posté le 08/01/2013 à 17h57 par Loic
M.à.j le 28/07/2013 à 11h29

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