Le Grand Taureau en raquette depuis Pontarlier...avec 80 cm de poudreuse
Icône cartographie

 Départ de la balade en raquette en direction du grand taureauEn ce week-end de début décembre, nous étions à la fois prêt et impatient pour effectuer une belle sortie raquette. La neige étant tombé abondamment (vraiment abondamment) ces derniers jours, nous n'avions pas besoin de prévoir un long trajet pour trouver l'or blanc. C'est ainsi que nous avons jeté notre dévolu sur la montagne du Larmon, montagne qui surplombe la capitale du Haut-Doubs alias Pontarlier. Ce n'est pas la première fois que nous venons taquiner cette montagne.

En effet, fin novembre 2010, nous avions effectué un week-end en itinérance de deux jours entre Verrières-de-Joux et les Alliés. Une sortie inoubliable que nous recommandons fortement. C'était à ce moment là que nous avions acheté les excellents gants Hestra Hesli Ski 3 Fingers. Aujourd'hui, nous testons un autre produit. Il s'agit des sous-vêtements thermiques Damart Sport Activ Body+.

Nous avons déjà testé l'ancienne version mais cette nouvelle mouture n'augure que du bon et cette sortie nous l'a confirmée. Le test paraîtra dans quelques semaines !

 

Cette fois-ci, nous partons de Pontarlier. Le départ est simple à trouver, il suffit de traverser la ville en direction de la Cluse-et-Mijoux et de tourner à gauche en direction du camping. Au camping, un petit parking accueillera votre voiture. Attention la route est certainement aléatoirement déneigée. Nous y voilà. Le parcours s'engage et nous suivons le « Chemin du Montagnard ». Le balisage jaune et bleu guide nos pas. Nous arrivons rapidement dans un arboretum où de temps à autre nous voyons les panneaux nous remémorant le nom des arbres. La neige est déjà abondamment présente mais par chance, deux raquettistes et sans doute un skieur de randonnée nordique sont déjà passés (merci Rigolant). La montée zig-zag dans la forêt et nous y sortons un peu plus loin.

Une bonne couche de neige

bonne épaisseur de neige

Un skieur nous double et après une petite discussion, ce dernier repart. C'est qu'ils vont vite les skieurs avec leurs engins ! Nous continuons et la trace devient difficile. Les vaches de la ferme locale ont apparemment effectuées une petite randonnée dans la neige (elles auraient tord de s'en priver). La trace est donc profonde et étroite. Heureusement, plus loin, nous dépassons la ferme et la neige redevient agréable. C'est à ce moment là que la grosse montée pointe son nez. Un petit parcours dans la poudreuse sans trace nous remémore que la raquette dans 80 cm de poudreuse, c'est vraiment épuisant ! Il faut donc faire attention au temps du parcours car la nuit et la fatigue viennent vite).

Arrivée sur le chemin de crête

Sur le chemin de crête du Larmont

De temps à autre, nous prenons un bol de thé chaud sucré maintenu à température grâce à notre Thermos 24 h. C'est parfait pour nous remettre d’aplomb et nous réchauffer. La montée se précise et il faudra pousser sur les grosse quantité de neige lors d'une sortie raquettejambes afin de clôturer le gros zig zag dans la forêt du Larmont. Nous dépassons la crêt et la lumière sublime le manteau blanc. Que c'est beau ! Nous croisons un randonneur et partons en quête du sommet tant attendu : le grand taureau ! Pour y arriver, nous empruntons le chemin des crêtes. Le sentier se fraye un chemin entre les hêtres, les épicés et les sapins. On profite réellement. Plus loin, nous voilà à 1300 mètres mais une belle descente nous reserve quelques glissades. Attention car qui dit « crête » dit forcément « vide ». Ici, il est à notre gauche et nous veillons a ne pas nous en approcher de trop.

Bientôt, nous récupérons la piste de ski de fond damée. Le sommet est en vue. Il remémore des souvenirs à Flo qui se souvient avoir tracé la route dans une belle poudreuse deux ans auparavant. Cette fois-ci, la trace est faite mais l'ascension finale se mérite un peu. Au sommet, nous sommes heureux de revoir le panneaux qui affiche en théorie « Le Grand Taureau ». Si je dis en théorie, c'est parce qu'aujourd'hui, la glace le recouvre mais nous le savons, nous sommes au sommet. Nous apprécions le moment d'autant plus que juste lorsque nous y arrivons, le soleil décide (enfin) à percer les nuages. Par-contre, la vue n'est pas dégagée sur les Alpes mais que voulez-vous, c'est le jeux !

Nous ne traînons pas et redescendons un peu pour manger dans le refuge du grand taureau notre casse-croûte. Il est midi, c'est pile poile (3 heures pour monter au sommet avec une trace présente mais pas toujours idéale). Nous avons emmené avec nous nos doudounes Triple Zéro Antza et nous en profitons pour les mettre. L'arrêt par un petit -10 ° C refroidi rapidement et quoi de mieux que le duvet d'oie pour nous tenir chaud (entre autre) ?

Vue depuis le sommet

paysage enneigé

Le repas pris, nous redémarrons afin de réchauffer nos mains qui elles n'ont pas de duvet d'oie. Pour revenir sur nos pas, nous prenons la piste de ski ? Qui ménage sa monture... Nous descendons tranquillement et nous croisons quelques skieurs . Les bonjours sont de rigueurs et la tolérance des raquettistes sur les pistes damées ne pose aucun souci. Bien-sûr, nous ne marchons pas sur la trace du skieur de fond. La descente continue et nous arrivons bientôt à un restaurant (Le Chalet du Gounefay). A ce moment là, nous sommes obligés de prendre un petit peu la route et arrivons assez vite au fort Catinat du Larmont Supérieur. Une belle bâtisse que nous contournons et prenons un chemin montons à l'antenne (passage au Chalet Du Larmont). De là, nous faisons un peu de hors piste à travers champs pour éviter la route.

Lumière somptueuse en redescendant

paysage enneigé avec une lumière somptueuse

 

paysage enneigé avec soleil couchant

Nous arrivons devant une bâtisse (Les Boulots) et la contournons par la droite. Nous récupérons la route et la traversons pour arriver au lieu dit les Jeannets. Au Jeannets (ferme), nous bifurquons sur la droite en passant entre les fermes et accrochons un GR. La petite route est déneigée mais la glace nous empêche de déchausser les raquettes. Ainsi, après un petit coup d’œil sur le GPS et en voyant une trace en contrebas, nous tentons le tout pour le tout et faisons du hors piste dans cette poudreuse délicieuse. Nous longeons la route dans cette bonne neige et bientôt, nous croisons notre trace matinale « Au Chasal Du Creux ». Épuisés, nous engageons la descente, repassons dans l'arboretum et arrivons à la voiture exténués mais heureux. Les quasi 16 kilomètres couplé a cette poudreuse abondante nous ont donné du fil à retordre mais les paysages, le bonheur que la neige génère chez nous est bien au dessus de quelques petites souffrances physiques.

 

Conclusion

Une bien belle sortie en raquette. Le secteur est un bonheur pour la pratique des sports outdoor et dont les sports hivernaux font partie. La montagne du Larmont est un coin parfait pour qui cherche la nature et les grands espaces. La randonnée de quasiment 16 kilomètres est tout de même assez costaude et il faudra veiller a connaître ses capacités et être bien équipé pour faire cette sortie. En été, ce sera tout aussi parfait... alors pourquoi ne pas en profiter pour vous y arrêter quelques jours tant les possibilités sont nombreuses ? De plus, non loin de là se trouve des pistes de ski alpins (Mont d'Or, Métabief...). Bref, on aime, on adore le Haut Doubs et en plus, le Grand Taureau n'attend que vous !



Posté le 17/12/2012 à 18h49 par Loic
M.à.j le 28/07/2013 à 12h03

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