Le mont châteleu en raquette par une température sibérienne
Icône cartographie

Paysage enneigé dans le DoubsEn ce week-end de Transjurassienne (grande manifestation de ski de fond), nous nous décidons de faire un petit sommet de 1302 mètres non loin de Morteau. Morteau la ville de la fameuse saucisse, secteur que nous avions déjà foulée durant notre Grande Traversée du Jura à VTT et où, Florence avait cassé son dérailleur arrière. Une histoire à découvrir sur le récit de cette aventure Jurassienne à VTT !

 Pour cette balade, nous prenons nos raquettes TSL et devons très bien nous habiller. En effet, voilà plusieurs semaines qu'un climat Sibérien sévit en France et plus particulièrement vers ces secteurs dont le record Français se situe à Mouthe, ville à proximité de Morteau. Pour faire simple, un moins quinze degrés Celsius est annoncé. Avec un petit vent du Nord à 20 km/h, nous voilà à moins vingt et un degrés ressenti. Que faire si ce n'est bien s'habiller, bien manger et avoir une thermos avec un thé sucré bouillant ? Nous enfilons nos différentes couches à base de sous vêtements thermiques, de Softshell, de gants chaud et/ou encore de nos cagoules.

 Un départ glacial dans la petite Sibérie

Pour sûr le départ va demander un peu de courage et d'efforts pour se réchauffer. Arrivés à Morteau par la route parfois enneigée dû aux congères, nous prenons la direction de Grand'Combe Châteleu puis de la commune des Gras. Il fait moins quatorze dehors. Nous nous habillons au plus vite et chaussons nos chaussures de randonnées, raquettes sous les bras en direction du sommet. Le froid est intense et il n'est pas facile de se réchauffer. Finalement, après une bonne grimpette sur une petite route, nous atteignons un panneau annonçant la direction du Nid du Fol.

Paysage typique du haut Doubs

panorama haut doubs

 

La neige est peu présente et le vent n'arrange rien mais nous enfourchons tout de même nos raquettes et montons dans la forêt. Bientôt, nous arriverons au Nid du Fol. Petit lieu dit composé de quelques fermes et maisons, cet endroit respire la tranquillité. Il faut dire que nous ne croisons personnes. Ici à 1050 mètres tout est mort, ils ne sont pas fous les locaux ! Sans doute fait-il moins seize. Pour autant, nous sommes réchauffé et la vue du sommet nous motive un poil. Nous traversons le lieu-dit et arrivons sur une départementale où nous ne croiserons personne. Nous longeons la route un moment avant de bifurquer à gauche vers un sentier GR (grandes randonnées). C'est le GR5 il me semble et il est complètement dammé pour le ski de fond. Est-ce que la Transjurassienne passe par ici aujourd'hui ? Espérons que les concurrents n'arrivent pas ici pendant que nous sommes sur la piste !

 Le sommet à porté de raquettes

Quatre skieurs nous doublent après une salve de bonjour. Aucune critique sur le fait que nous marchions sur la piste damée et c'est tant mieux. Ils semblent avoir froid avec leurs quelques vêtements ! Surtout que dans cette vallée à l'ombre, il fait particulièrement froid. Nous contournons le sommet et bientôt, nous monterons droit dans les courbes afin de nous diriger vers le sommet. Le soleil est au rendez-vous et à défaut de nous réchauffer, il réchauffe nos cœurs. Arrivés au sommet de la côte, nous buvons, mangeons et continuons pour bientôt arriver au sommet. Le sommet est étrangement situé mais il est là, à 1302 mètres avec une jolie vue vers la Suisse. Dommage que le brouillard sur la face Suisse nous cache la vue des Alpes. Pour autant, nous jouissons d'une belle vue sur le paysage typique du Haut Doubs. Nous sommes ravis et après quelques photographies (avec un nouvel appareil, le Panasonic GF1), nous commençons à entamer la descente.

Sommet du mont Châteleu, 1302 mètres

Sommet du mont châteleu, doubs

forêt enneigé

 Une descente chaotique

La descente par le GR est ludique est marrante, je me mets à courrir dans la poudreuse et Flo semble aussi s'éclater. En bas de la crête sommitale, nous prenons la direction du Rozet. Plus loin, un chemin chaotique nous accueille et d'un seul coup je manque de me ramasser par terre et un bruit aigu retenti. Hum, je me dis que c'est pas bon signe. Je regarde ma raquette droite, elle ne tient plus à ma chaussure. Le résultat est sans appel, la sangle s'est brisée et le froid intense n'a pas aidé, le plastique a cassé net. Voilà plus de deux ans que je suis ravi de ces TSL 325 Escape Easy et aujourd'hui elles m'ont lâchées. Je suis déçu mais toute chose à une fin. Je dois donc déchausser l'autre pour les fixer à mon sac.

Me voilà sans raquette dans la poudreuse, je vais galérer. Heureusement, en descendant, la neige se raréfiera et je devrais m'en sortir. Nous continuons en direction du Pain de Sucre, un petit sommet que nous nous frôlerons sans le monter. Notre descente continue et bientôt un double panneau propose les gras à 50 ou à 40 minutes. Nous optons pour la version 40 minutes car il fait froid et car il évite la route. La descente se fait plus raide et nous arrivons vers une rivière où par endroit, la glace est présente. Attention à la chute ! Nous passons un petit pont et bientôt, nous serons de retour à la voiture.

 

Vers le pain de sucre, le ciel se dégage

Panorama haut doubs enneigé

Pour finir, la journée, nous irons à Villers-le-Lac afin de marcher sur lac glacé créé par le retenue de la rivière Doubs. Des centaines de personnes, marchent, patinent sur ce lac complètement gelé. Nous marcherons également sur le lac et quelques glissades après, nous rentrerons au bercail, tranquillement, l'esprit relaxé et les muscles encore frissonnants de plaisir...et de froid !

 

Conclusion

Une balade très froide dans de très beaux paysages. L'ascension du Mont Châteleu n'a rien de compliqué et ce dernier offre une vue plaisante (certainement d'avantages en cas de visibilité des Alpes). Qu'importe, nous avons vraiment pris un grand plaisir de marcher sur ce secteur qui a malheureusement de nouveau frappé. Après le dérailleur, voilà que la malédiction de la saucisse à frappée sur mes raquettes ! J'espère que je pourrai remplacer la pièce défectueuse car à plus d'une centaine d'euro la paire, la sortie nous coûterait chère ! Nous contactons TSL et nous ne manquerons pas d'écrire la suite des événements sur le test de ces raquettes.

 

 



Posté le 12/02/2012 à 14h40 par Loic
M.à.j le 07/08/2012 à 10h17

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