Table des matières
II] Au niveau du matériel emporté
III] Récit de l'aventure « Morvanesque »
Jour 1 : Avallon - une forêt en lisière de champ ~ 25 km
Jour 2 : La lisière de champ – Montarin ~ 35 km
Jour 3 : Montarin – Saulieu ~ 50 km
Jour 4 : Saulieu - Ouroux-en-Morvan ~ 50 km
Jour 5 : Ouroux-en-Morvan - Corcelles ~ 47 km
Jour 6 : La forêt d'Arleuf – Saint-Prix ~ 24 km
Jour 7 : Saint-Prix - Uchon ~ 53 km
Jour 8 : Uchon – Le Creusot ~ 18 km
IV] Statistiques & profil de la trace
Arrivée aux Rochers du Carnaval, au dessus d'Uchon, fin de notre GTM
>>Le récit est disponible en PDF<<
A l'instar de nos différents périples à VTT tels la Grand Traversée du Jura ou du Massif Central, nous avons décidé cette année d'aller se confronter à un massif montagneux. Ce dernier, souvent inconnu porte le nom de « Massif du Morvan » et se situe en région Bourgogne. Cette traversée initiée récemment par des passionnés était sur notre « wish list » depuis un petit moment déjà. Notre temps disponible assez court cette année (une semaine) a fait qu'au début de ce mois de septembre 2013, nous avons jeté notre dévolu sur cette traversée d'environ 300 kilomètres. Notre petite expérience de ce secteur via une randonnée sur deux jours et une sortie VTT également sur un week-end nous donnait envie d'y retourner même si nous savions d'ores et déjà que les paysages seraient moins diversifiés qu'une GTMC (Grande Traversée du Massif Central). Qu'importe. Après l'achat du topo guide made in Vtopo, nous avons tout mis en œuvre pour nous lancer dans de bonnes conditions sur cette jolie trace devant nous faire découvrir le Morvan de façon bien plus approfondie et ce du nord au sud. Comme à notre habitude, nous décidons de partir avec tout le matériel nécessaire pour être autonome et je vous invite à prendre connaissance de la liste et notre retour sur ce point en lisant le second paragraphe de ce récit.
Voyager en autonomie implique pour nous de partir avec notre tente, nos duvets mais aussi notre popote... La première conséquence est celle du poids supplémentaire à transporter. Ceci n'est pas toujours compatible avec une pratique de VTT que l'on pourrait qualifier de « fonce dedans». Nous partons du principe que durant l'année, lors de nos sorties « normales » et sans bagages, nous pouvons « foncer » et profiter du VTT. Il en est autrement lors de ces voyages même si ne vous en faites pas pour nous, l'adrénaline est au rendez-vous !
C'est donc un état d'esprit à adopter que nous n'imposons à personne mais qui est le nôtre. Ainsi, nous ne concevons pas ce genre de voyage de gîte en gîte pour la bonne et simple raison que nous ne souhaitons pas planifier à l'avance de ce que demain sera fait (envie de sortir du tout planifié de notre mode de vie ?). Ceci ne veut pas dire que nous dédaignons l'utilisation de gîte, camping... (au contraire) car cela permet entre autre de rencontrer des gens du cru et accessoirement prendre une douche et/ou un bon repas :). Il en reste pas moins que cette liberté de pouvoir se poser ici plus qu'ailleurs parce que l'envie est là ou n'y est plus (c'est selon) ou encore que la météo est capricieuse... reste un plaisir hors norme que l'on ne peut pas sacrifier pour la performance. Enfin, j’ajouterai que bivouaquer permet de se reconnecter avec notre environnement et de se rendre compte à quel point nous vivons le luxe avec tout à disposition. En effet, comment se rendre compte de cette réalité (et au final profiter de ce fait à sa juste valeur) si on se retrouve jamais confronté à son « contraire » ?
Entre nous soit dit, ce genre de « périple » où nous partons avec un concentré de notre «chez nous » est à la portée de beaucoup de monde. Concernant les efforts à consentir, il est nul besoin d'être une « bête de course » si comme nous vous choisissez avant tout la relative lenteur nécessaire à s'imprégner des paysages et de l'âme des secteurs traversés. De plus, personne ne vous impose de faire un massif montagneux pour votre première aventure. Pour tout vous dire, de notre côté, nous avions choisi les Pays-Bas !Par-contre, il sera tout de même nécessaire d'embarquer dans vos sacoches ou votre remorque un peu de courage, de volonté et d'envie ! Sans oublier bien-sûr, l'amour de la « petite Reine » !
Mais revenons à notre sujet du jour à savoir la « GTM ». Dans cette traversée qui est la nôtre, nous avons suivi plus ou moins fidèlement la trace selon notre envie[1] car il appartient d'après-nous à chacun de s'approprier un tel parcours afin d'en faire son aventure et pas celle d'un autre. Si notre aventure et notre ressenti vous intéresse, nous vous invitons à venir lire le récit de cette dernière. Il nous reste plus qu'à vous souhaitez une agréable lecture et restons à votre écoute pour de plus amples informations !
[1] Cette envie est conditionnée par un subtile mélange entre nos ressources physiques, morales, les difficultés du sentier, le temps restant alloué à l'aventure, les conditions météorologiques !
Un des nombreux Lacs dans le Morvan : lac de Chamboux
Nom du matériel | Pourquoi ce matériel ? | Poids (kg) | |
Matériel de Loïc | |||
VTT Lapierre Pro race 300 | Un VTT léger, efficace et bien équipé. | 11 | |
Casque Giro XAR | Un très bon casque, bien aéré | 0,32 | |
Chaussures VTT automatique DHB M2.0C Carbone | Bonnes chaussures VTT scratchs | 1 | |
Remorque Monoroue Beez 2012 | Une remorque made in France, tout terrain | 5 | |
Sac à dos Vaude | Pour porter quelques affaires sur mon dos et ma Poche à eau. |
0,7 | |
Poche à eau source 2 l + 1 gourde 1l | Hydratation et repas | 0,2 | |
Tente vaude Taurus UL XP | Une conception unique pour un poids plume | 1,8 | |
Tapis de sol Exped SyntMat UL 7 | tapis de sol gonflable, léger et efficace | 0,4 | |
Sac de couchage Triple Zéro Ansabère 600 | Sac de couchage haut de gamme chaud et léger | 0,95 | |
Sac à viande en soie | Pour protéger le duvet et augmenter la température | 0,05 | |
Réchaud gaz SOTO OD 1R + 1 bouteille gaz 100g | 0,2 | ||
Frontale | Pour les soirées de bivouac | 0,08 | |
Appareil photo Panasonic GF1 + pancake 18-55mm + carte mémoire SD 32 go |
Appareil photo ayant un bon compromis entre un relfex et un bridge. Possibilité de changer les Objectifs. |
0,6 | |
Popote MSR Titan 2 + 2 gobelet pliables | Popotte titane très légères et minimalistes. Le top. | 0,27 | |
SEA TO SUMMIT Serviette MICROFIBRE | Serviette légère grande et absorbante | 0,11 | |
Topeak Alien 3 | L'arme ultime pour le bricolage du vélo | 0,3 | |
Chambre à aire vélo et remorque + pompe + rustines & colle | En cas de crevaisons | ||
Une patte de dérailleur lapierre pro race 300 | En cas de casse de cette pièce fragile sur les deux vélos | ||
Vêtements | 1 veste de pluie vaude slight jacket 1 pantalon de pluie Vaude drop pants 1 pantalon-short Vaude Sur-chaussure de pluie Vaude 1 short, 1 pantalon,1 cuissard, 1 t-shirt manche longues merinos 1 t-shirt manches courtes merinos 1 t-shirt Damart Sport Océalis, 1 veste softshell 1 doudoune antza 3 caleçon 2 paires de chaussettes Sous-vêtements thermique Damart Sport Claquettes légères pour le bivouac |
2 | |
Couteau carcajou | Sac de couchage haut de gamme chaud et léger | 0,3 | |
Argent liquide chèque et cb | Pour les achats 50 € en liquide et 3 chèques | ||
Lunette de soleil julbo trek | Pour les moments ensoleillés | 0,2 | |
GPS GPSMAP 62 s + 8 piles | Pour la trace et l'orientation | 1 | |
Chargeur de piles | Pour recharger les piles | 0,3 | |
1 cahier + 1 stylo | pour écrie le carnet de bord | 0,05 | |
1 téléphone | Éteint utile seulement en cas de souci | 0,2 | |
Total : | 27,03 |
Matériel de Florence | ||
VTT Lapierre Pro Tecnic 700 Lady 2009 | Un VTT léger, efficace et bien équipé. | 11,5 |
Casque Giro XAR | Un très bon casque, bien aéré | 0,32 |
Chaussures VTT automatique scott | Bonnes chaussures VTT avec lacets et scratchs | 0,8 |
Sac à dos Vaude roomie 23+ 3 l | Pour porter quelques affaires sur mon dos et ma Poche à eau. |
0,7 |
Porte bagage Axiom Rear Disc | Pour porter ses sacoches | 1 |
Sacoches Aqua Back plus Vaude | Sacoches imperméables, le must de la sacoche | 1,2 |
Poche à eau source 2 l + 1 gourde 1l | Hydratation et repas | 0,2 |
Tapis de sol Exped SyntMat UL 7 | tapis de sol gonflable, léger et efficace | 0,4 |
Sac de couchage Triple Zéro Ansabère 600 | Sac de couchage haut de gamme chaud et léger | 0,95 |
Sac à viande en soie | Pour protéger le duvet et augmenter la température | 0,05 |
Hamac Ticket To The Moon 2 places | Pour les siestes et les moments de repos avant la nuit En bivouac. Super matériel en tissu de parachute |
0,7 |
Sac compression exped | Pour compresser des vêtements et le duvet (permet également de gonfler le matelas) |
0,19 |
Vêtements | 1 veste de pluie vaude slight jacket 1 pantalon de pluie Vaude drop pants 1 pantalon vélo chaude vaude Sur-chaussure de pluie Vaude 1 short, 1 pantalon,2 cuissards,1 jupe 1 t-shirt manche longues merinos 1 t-shirt manches courtes merinos 1 veste softshell, 2 paires de chaussettes Sous-vêtements thermique Damart Sport Claquettes légères pour le bivouac |
2 |
1 téléphone | Éteint utile seulement en cas de souci | 0,2 |
Topo guide GTM | Pour l'orientation et la préparation des étapes | 0,5 |
Argent liquide chèque et cb | Pour les achats 50 € en liquide et cb | |
Lunette de soleil a sa vue | Pour le soleil | |
Trousse de toilette/secours | Hygiène et premiers soins | 0,3 |
Patte de dérailleur pour lapierre tecnic 700 2009 | En cas de casse de cette pièce fragile | 0,02 |
Frontale | Pour les soirées de bivouac | 0,5 |
SEA TO SUMMIT Serviette MICROFIBRE | Serviette légère grande et absorbante | 0,11 |
Chambre à aire vélo + pompe + rustines & colle + huile | En cas de crevaisons... | 0,5 |
Total : | 22,14 |
Gps Garmin GPSMAP 62 S et caméra Drift HD sur VTT Lapierre Pro Race 300
Niveau matériel, nous avons peu évolué par rapport à la Grande Traversée du Massif Central. Les vélos sont les mêmes et chacun part avec son système de portage. Les sacoches pour Flo et la remorque Beez pour moi ! Seuls quelques changements sont à signaler. Premièrement, le réchaud. Nous avons uniquement pris le réchaud à gaz car plus léger du fait de la plus petite période de périple. Exit donc le réchaud à bois. Ensuite, les duvets sont passé de 400 à 600 grammes de duvets d'oie. Ils sont plus chaud, un peu plus lourd mais si nous avons trop chaud nous les utilisons en couverture. Nous avons par-contre cette fois-ci à emmener un peu d'huile pour graisser les chaînes qui souffrent sur ces longues périodes. Pour le reste, rien n'a bougé et nous trouvons que cette liste est plutôt bonne pour ce genre de périple où l'on souhaite être autonome. Nous sommes bien-sûr ouvert aux critiques constructives sur cette liste même si nous le savons bien qu'il y a toujours moyen de faire plus léger !
Retour sur le matériel
Tout le matériel s'est extrêmement bien comporté à commencer par nos deux VTT signés Lapierre et leur mode de portage ayants chacun leurs avantages et inconvénients. Aucune casse à signaler. Seul deux crevaisons pour Flo et cela tient du miracle étant donné les nombreux épineux rencontré. L'utilisation de pneus Schwalbe ne doit pas y être pour rien. Niveau bivouac, la tente Taurus UL XP nous a donné encore une fois entière satisfaction même sous des nuits de pluies. Le kit popote titan de MSR et le réchaud à gaz soto sont parfait car alliant légèreté, praticité et efficacité. Ainsi, tout ou presque a été utilisé. Avoir avec soit une telle liste de matos sur laquelle nous avons confiance nous a permis de partir en toute sérénité et de terminer l'aventure sans souci !
Pour ce premier jour de cette aventure « Morvanesque », nous devons prendre le train à Besançon à 9h55. Le trajet épique, s'il en est, doit passer par Dijon, La Roche-Migennes pour enfin arriver à Avallon, point de départ officiel de cette GTM. Ce parcours s'effectue en 5h30 alors qu'en voiture il en faudrait 3 heures 30 de moins. Ainsi, il nous est nécessaire de prendre trois trains, et de gérer les va et vient sur les quais avec nos vélos, les sacoches... Finalement, cette fois-ci, cela fonctionne plutôt bien. Pas de retard de « SNCF ». Il faut dire que nous n'en sommes pas à notre premier coup d'essai ! Pour ma part, j'ai décroché la roue de la Beez pour la mettre dans le sac et porter le tout comme un gros bagage.
Ainsi, je peux monter en même temps mon vélo et mes affaires sur les quais tout comme Flo. A Dijon, nous sympathisons avec le chef de quai car nous avons une heure d'attente. Pour nous faciliter la vie, il nous donnera en avance le quai de notre prochain train. Arrivés à La Roche-Migennes, nous avons 7 minutes pour effectuer le dernier changement mais avec notre dextérité grandissante, nous arriverons même en avance. Après d'innombrables petites gares, nous arrivons à Avallon. Il est 15h30 et le ciel s'est déjà bien voilé, prémisse de la pluie annoncée cette nuit.
Sans plus tarder, nous partons car notre souhait est d'avancer un peu tant que la pluie et la nuit ne nous auront pas rejoins. Ainsi, nous sortons de la ville pour arriver à une charmante forêt de pin où il fait bon rouler. Ça sent même un peu le sud... Le plat puis la descente et bien-sûr la remontée nous permettent de nous mettre dans le bain et de mentalement nous projeter dans cette aventure naissante.
Après une grosse descente sur route, nous traversons un joli village s'étirant le long d'un cours d'eau nommé le Cousin.
Nous longerons ce dernier un bon moment et parcourrons ses petites gorges où parfois le chemin ne sera pas facile. La piste continue et un petit pont de bois assez vétuste nous invite à traverser la rivière. Bientôt, nous passons un moulin et quelques tours de roues plus tard, nous sortirons des gorges. Il commence à faire très sombre du fait des nuages de pluies s'amoncelant autour de nous. Nous craignions même l'orage mais il n'en sera rien.
La pluie commence à tomber sur nos casques. Dès lors nous recherchons un lieu qui saura accueillir notre bivouac dans de bonnes conditions. C'est chose faite assez rapidement. En effet, la lisière de la forêt sera idéale. Les arbres nous protégeront des premières gouttes.
Plus tard, lors d'une accalmie, nous aurons même l'occasion de sortir le hamac deux places « Ticket To The Moon » emmené pour les siestes. Le repas est lancé avant la tombée de la nuit et assez rapidement, nous irons rejoindre la tente sous nos duvets pour passer une bonne nuit car mine de rien, la journée nous aura complètement épuisé.Nous sommes heureux d'avoir pris place dans cette aventure à destination du sud du Morvan. Il n'appartient dès lors plus qu'à nous d'en écrire la suite.
Bivouac au dessus de la rivière Cousin
Ce matin, le réveil est donné par les grosses gouttes que les feuilles des arbres laissent tomber sur notre tente. Il pleut comme « vache qui pisse » comme on dit chez moi et c'est assez déprimé que je me réveille. En théorie, il devait pleuvoir uniquement cette nuit. Je propose d'attendre une accalmie car nous serons trempés rapidement si nous sortons. A 10H30, l’accalmie se profile et nous plions bagage pour partir peu avant 11 heures. C'est effectivement tard mais mieux que d'être mouillé pour la journée !
Ce départ humide est donné. Après la petite grimpette, nous arrivons à un petit village où rien ne vie. Ici, tout est comme en stase et ce sentiment perdurera quasiment toute la journée. Nous n'avons plus beaucoup d'eau et nous cherchons en vain une source. Nous croisons ainsi plusieurs hameaux sous un ciel tristounet. Pour autant, la motivation revient et les coups de pédales s’enchaînent. Plus tard, nous traversons Saint-Germain-des-champs. L'eau est enfin trouvée en passant par le cimetière du village.
Cela reste une valeur sûre ! Nous repartons en direction de la forêt, passons un étang pour déboucher sur une grimpette. Là, un restaurant-bar-épicerie nous tend les bras. En réalité, le gérant ne fait plus tellement épicerie mais nous propose quand même d'acheter du pain de mie. Nous en profiterons pour boire un jus d'orange. Revigorés, nous remontons sur nos montures et continuons à suivre l'excellent balisage de cette GTM. Nous passons Chalaux et engageons une montée robuste qui nous entamera méchamment les mollets. Au sommet, nous arrivons à Marigny où une petite épicerie nous permettra d'acheter quelques provisions, pas trop car tout est très cher. Fatigués, nous roulons encore un peu en direction de la fin de la seconde étape du topo-guide. Nous trouvons sur une butte un petit coin de champ car la pluie est de retour. L'emplacement est parfait et nous devrions bien dormir ici malgré l'humidité ambiante extrêmement élevée ! La nuit arrivera vite et le sommeil aussi.
Pour ne pas changer nos habitudes, il a plu toute la nuit ! La fatigue a tout de même fait son œuvre. Ce matin, par chance, la pluie s'arrête à 7h30. Ceci nous motive à nous lever pour pédaler un maximum au sec.
Tout est bien sûr humide mais notre tente Vaude assure très bien. Flo ouvre la tente et manque de se prendre sur la tête une grosse limace brune qui grimpait sur la double parois...ambiance ! Le ciel est gris et le brouillard commence à se former sur les reliefs. La fin de la seconde étape se situe au village de Quarré-les-Tombes.
Il s'agit apparemment d'un bourg un peu plus grand que les autres où Flo espère dénicher un petit marché ou un bon croissant car il faut dire que trouver un croissant dans le Morvan se révèle être un parfait synonyme du dicton « trouver une aiguille dans une botte de foin » !
La tente pliée et séchée au mieux, nous fermons nos bagages avant d'entamer une petite descente puis une gargantuesque montée entre deux haies. La montée s'effectue pour une bonne partie en poussant car la végétation dense, essentiellement épineuse (ronce, ortie, prunellier...) nous barre le chemin. D'ailleurs, je me demande encore comment nous n'avons pas crevé. Après quelques noms d'oiseaux envoyés à ces végétaux un peu trop envahissant, nous débouchons sur une route nous menant au village de Quarré-les-Tombes. L'ambiance brumeuse, le cimetière, l'église génèrent un lieu atypique et mystérieux mais plus dynamique qu'ailleurs.
Flo avait du flaire, ce matin, dimanche, c'est jour de marché et nous en profiterons pour faire des emplettes (fromage, charcuterie...). Nous trouvons enfin des produits locaux. Pendant les courses, je discute avec un monsieur de notre voyage. Lui même a pratiqué la cyclo-randonnée en faisant un tour de corse. Cela nous donne des idées ! Après cette pause culinaire, nous remontons sur nos selles en direction d'un beau sommet couronné par un étrange chaos granitique : la roche aux fées.
Nous arrivons en ce lieu qui a du générer bon nombre de légendes après une belle grimpette. La descente va nous rapprocher des gorges du Trinquelin. Avec notre expérience du voyage à vélo/vtt, nous savons que le mot clé « gorges » signifie souvent « beauté » mais aussi « galères » (cf. Gorges du Tarn ou du Doubs). Au départ, tout va bien, nous longeons le cours d'eau. Puis, tout doucement, le chemin s’endurcit.
Un passage nous oblige de passer les bagages avant les vélos. Plus loin, les nombreuses roches et racines nous obligent à pousser tout en faisant attention au matériel. Plus loin, un bruit de moteur attire notre attention.
Il s'agit d'une moto. La personne s'arrête et nous explique qu'il n'a pas le droit 'être là mais qu'il repérait le chemin pour la finale de la coupe de France VTT. On lui pardonnera pour cette fois... La suite est encore rude et comble de malchance, une guêpe vient s’accrocher à ma chaussette et me pique à plusieurs reprises.
La douleur est vive mais par chance, je ne suis pas allergique. Nous sortons des gorges et arrivons à la pierre qui vire. Ici, un monastère s'est implanté et il est possible de venir se retirer pour se changer l'esprit.
Nous, pour nous changer les idées, nous préférons le vélo ! Nous continuons et arrivons à un petit pont de bois sans rambarde et fort glissant sur lequel nous devons passer les vélos. Doucement mais sûrement, parfois à la limite de la chute, nous traversons ce passage dangereux. De l'autre côté, une belle pente nous oblige à porter les vélos. Décidément, la journée est riche en émotions et en surprises !
Un petit chemin nous embarque vers une belle montée où nous cueillerons notre dessert sur les nombreuses ronces du secteur. Au sommet de la côte, la pente s'inverse et la gravité fait son œuvre pour nous faire arriver sans efforts au lac de Saint-Agnan. Nous passons le barrage et mangeons sur celui-ci. Le temps devient maussade et nous repartons sans plus attendre. Malheureusement, la pluie nous rattrape. Au début, la pluie tombe doucement mais bientôt, il en sera autrement. Nous nous permettons une digression sur une route montant longuement.
La pluie redouble d'intensité et la descente jusqu'au pied de la maison du Parc naturel régional du Morvan nous transie de froid. Un panneau « gîte d'étape » nous fait dévier de notre trajectoire vers Saint-Brisson. Malheureusement, ce vieux panneau n'était qu'un mythe et nous faisons une boucle pour le fun...enfin, cela le serait sous le soleil. Notre plan change et nous décidons de reprendre la GTM pour arriver à Saulieu. Là bas, nous trouverons un lit et une douche chaude.
C'est donc repartit. Une petite montée puis des sentiers dans la forêt nous rapproche de la destination finale de la journée. Plus loin, la pluie reprend de plus belle et nous décidons de foncer par une petite route afin de conclure la journée. Bientôt, nous passons le panneau non sans joie « Saulieu ».
Un rapide tour du bourg et nous décidons de demander l'hospitalité à un hôtel. Ce n'est pas gagné vu notre état. C'est trempés et boueux que le patron de l'hôtel de la poste nous reçoit. Pas de problème pour lui. Sympa ! La chambre est assez bonne et le restaurant excellent. La cassolette d'escargots aux girolles restera mémorable.
La nuit a été excellente et la douche n'y a pas été pour rien. Le départ est donné vers 9 heures et le temps est plutôt au beau fixe. Par-contre, il fait nettement plus froid que les jours précédents. Pour nous réchauffer, quoi de mieux qu'une montée ?
Mais avant, l'achat d'un bon croissant (enfin!) en boulangerie, nous donnera les calories nécessaires. La montée sur la route passée, nous voilà à travers champs dans les beaux sentiers du secteur. Le chemin continue et à un endroit, ce dernier s'est transformé en rivière..nous roulons hilare en plein milieu du cours d'eau temporaire.
Nous arrivons à Fétigny puis Alligny. Une pose s'impose et après quelques gâteaux, nous arrivons à Moux-en-Morvan. Là, au centre, une épicerie ouverte nous permet un ravitaillement. Outre cela, Flo me fait remarquer que cinq ans en arrière, nous étions déjà passé à VTT ici et avions magné au gîte d'étape de la Poste.
De mémoire, on recommande la cassolette d'escargots et l'accueil ! Il est presque midi et nous oublions nos estomacs un instant pour attaquer un joli dénivelé. Passé cette épreuve physique, nous redescendons un peu pour arriver une demi heure plus tard au bord du lac des Settons.
Nous voilà le long du lac et une petite plage naturelle nous invite à poser nos vélos pour casser la croûte ! Le froid nous pousse à repartir assez tôt malgré le timide soleil. Et c'est ainsi que nous ferons un demi tour de lac sur un chemin assez plat et agréable parsemé de pontons en bois.
Après un bon moment, nous quittons le lac et ses belles vues via le GR 13. Nous attaquons une nouvelle étape qui doit nous emmener à Planchez mais la fatigue nous rattrape.
Malgré ce constat, nous poussons jusqu'à Ouroux en Morvan où nous trouverons un accueil parfait dans un gîte GTM alias « Ambiance Morvan ». Une famille Hollandaise est venue s'implanter et font partager leur culture du vélo ici. Chambres ou mini-camping tout équipé (cuisine, sanitaires, abri vélo...), vous aurez le choix !
Ce matin, après une bonne nuit passé à Ambiance Morvan, nous nous levons assez frais, au moins autant que dehors. Il a plu une bonne partie de la nuit mais ça, on commence à s'y habituer.... Pour bien rouler, un solide petit déjeuner est l'idéal et ici, au sein de cette famille accueillante, on ne rigole pas avec ce sujet ! Croissants, pain, jambon, fromage, bref une orgie culinaire.
Après un au-revoir, nous lançons nos canassons, garées dans l'étable pour l'occasion. Malheureusement pour nous, nos vélos n'avancent pas tout seul comme un cheval ! Il faut donc repartir en selle et la grisaille ne donne guère envie.
Pour éviter d'être trempé par les gouttes d'eau tombant des arbres, nous empruntons une petit route parallèle avant de récupérer la trace juste avant Planchez.
C'est à ce moment que le pneu arrière de Flo décide de se dégonfler au sens propre comme au figuré. Je me demandais quand cela arriverait et bien c'est le moment de changer de chambre à air et de réparer celle crevée. Après une belle remontée, nous voilà à Planchez. Ici, il y a tout ce qu'il faut, auberge, boulangerie et épicerie. Nous prenons une baguette et filons sur la route pour retrouver la trace plus loin.
Cette dernière nous emmène en forêt. Le chemin est agréable et fait monter assez haut, ce qui dégage quelques belles vues sur les reliefs avoisinants. Le tout est sublimé par le soleil, oui, vous avez bien lu, le soleil ! Nous zigzaguons entre les grosses flaques et arrivons au village de la Chaise. Point de cimetière aussi connu que celui de Paris mais un joli petit coin où le temps semble s'être arrêté. Le bon goudron nous fait glisser vers Montcimet où Flo subira une seconde crevaison. La loi des séries semble s'être activée et pour conjurer le sort, je donne à Flo ma chambre à air Schwalbe.
A ce moment, nous décidons un petit raccourci par la route pour éviter un secteur annoncé technique. Ainsi, nous profitons d'une descente exceptionnelle qui nous fera passer le Creux et la Chaume. Nous retrouvons la trace. Il est midi et nous détectons un petit coin sympa pour manger. Le dessert sera assuré par les nombreuses mûres présentent sur le secteur...miam ! Le soleil est toujours de la partie et nous en profitons pour sortir nos panneaux solaires corporels. Ceci à pour effet de nous remonter le moral tout en nous permettant de faire le plein de vitamine D.
Après une telle descente, seule une grosse montée n'est envisageable et c'est le cas. Nous remontons assez longuement vers le Mont. Nous roulons assez bien et nos différentes variantes un peu plus « light » n'y sont pas pour rien. Nous voilà assez haut en altitude et une belle descente nous permet de rejoindre le village d'Anost où tous les commerces sont étrangement fermé. Qu'importe, nous avons tout ce qu'il nous faut et nous reprenons la trace en direction de Bussy. Ainsi, de Bussy, un joli chemin nous mènera à Courcelles. De là, une grosse grimpette nous barre la route pour arriver aux Pasquelins. Il est décidé de prendre la petite route.
La montée assez rude et longue nous fera gagner en altitude en échange de beaux efforts. Nous voilà enfin aux Pasquelins. Nous traversons une nationale et la trace monte rudement dans la forêt. Il sera nécessaire de pousser pour passer les courbes un peu trop rapprochées pour nos pauvres mollets. Au dessus, vers 700 mètres d'altitude, nous analysons la situation. Il est encore assez tôt, 16h15 pour être exacte et nous trouvons un emplacement idéal pour notre tente. En plus, nous sommes au dessus d'Arleuf (prononcez Arleu), ce qui veut dire que potentiellement, nous aurons des croissants demain matin ! Ah le ventre quand tu nous tiens... Nous posons donc les « armes » pour aujourd'hui et passons le temps en lisant et en nous reposant. Il fait froid et les doudounes seront fortement appréciés. Demain, nous allons passer les plus haut sommets du massif à moins que la météo nous y en empêche car le mauvais temps est annoncé. En attendant, nous sommes bien au chaud dans notre tente et nos duvets made in France.
La nuit a été assez agitée dans la forêt au dessus d'Arleuf. étonnement, ce n'est pas la pluie qui nous a empêcher de bien dormir mais un ongulé (un chevreuil ou un cerf) qui s'est mis à faire d'étranges bruits, sans doute dans l'idée de conquérir ces dames. La nuit, l'imaginaire tourne à plein régime et on se dit que l'animal pourrait se prendre dans la tente. Jusqu'au moment où on entend ses pas sourd faisant craquer les branches. L'animal est passé à côté de nous ! Il est 22 heures et il me sera difficile de fermer les deux yeux. Pour autant, les songes finissent par m'emporter et je serai tiré de mon sommeil à deux reprises lors des cris de l'animal. Cela me rappelle une nuit de bivouac dans le Morvan justement où avec Flo, nous avions été embêté par ce qui devait être un blaireau. Nous avions déplacé la tente à 2 ou 3 heures du matin. Le réveil est donné à 7 heures. Il fait gris et la pluie semble se préparer à nous tomber dessus. Nous descendons à Arleuf en quête du fameux croissant. Nous trouvons la boulangerie. Elle est fermée. On est pourtant mercredi mais en Morvan, cela semble être la règle !
Comble de malchance, la pluie commence à tomber et le brouillard commence à englober les massifs forestiers. Juste au moment où nous devions partir à l'assaut du Haut Folin, le plus haut sommet de Bourgogne. Avec pareil temps, inutile de monter là haut.
C'est à la fois dangereux et inutile. Ainsi pour avancer sans monter à 900 mètres, nous trouvons une solution. Une petite route va nous permettre de passer les montagnes en passant uniquement à 730 mètres vers Glux-en-Glenne.
Nous roulons ainsi sous la pluie et dans un brouillard bien dense. En chemin, nous longerons la rivière Yonne et passerons devant le port Lambert qui était autrefois le plus grand port de bois flotté de l'époque. En effet, le Morvan a été exploité pour envoyer du bois sur Paris.
La méthode utilisé était celle d'envoyer des troncs dans les cours d'eaux puis de faire des lâchers violent d'eau issu des nombreux étangs. Ainsi, les rivières se transformaient en torrent et le bois flottait jusqu'à Paris via l'Yonne puis la Seine. A Glux-en-Glenne, nous faisons une pause dans un bistrot et buvons un chocolat chaud en plaisantant sur le temps avec le patron. Il nous explique qu'il faut maintenant attendre août 2014 pour revoir le soleil... Nous n'avons pas ce temps et repartons par la route en direction du village de Saint-Prix où nous trouverons refuge dans une chambre d'hôtes. Mais avant, nous devons descendre férocement et c'est bien gelé que nous arriverons à l'eau vive où une bonne douche saura nous réchauffer. Demain, nous reprendrons la trace car en théorie, le soleil sera de retour !
Après un solide petit déjeuner à base de bons gâteaux fait par la patronne des lieux, nous partons vers 8h30. Le matin, elle nous fait part que du haut Folin, la vue n'est quasiment pas existante et que pour une belle vue il est nécessaire de monter au mont Beuvray.
La GTM n'y passe pas, étrange ! Il fait frais mais le soleil perce et nous réconforte. Aujourd'hui, nous visons Uchon. Ce village perché sera notre fin à nous car nous devons rejoindre le Creusot pour récupérer un train.
En effet, seul un bus était proposé à Autun et nous avions donc décidé de stopper une étape avant la fin de cette GTM. Il faut donc effectuer un peu plus de 50 kilomètres pour rejoindre cet objectif. Heureusement, la plupart des étapes sont annoncées gentilles sauf la grosse montée de 300 mètres de dénivelés pour rejoindre les hauteurs d'Uchon. Nous faisons route en direction de la Genetouse et de la grande verrière. Les paysages sont beaux et plus ouverts que d'habitude. Le soleil sublime l'ensemble. Heureusement que ce dernier est revenu pour cette ultime journée car hier, le temps était vraiment maussade et était couplé à un froid glacial. Le chemin continue et après le passage de jolis secteurs, agricoles, nous atteignons la grande verrière. De là, nous faisons route vers Saint-Léger-sous-Beuvray où nous trouvons de quoi nous rassasier en achetant, pain, fruits et terrine. Une belle descente nous fait rejoindre un grand étang.
Puis chemin faisant, nous avançons bien. La pause déjeuner s'effectue un peu avant Etang-sur-Arroux. Après la traversée de cette quasi ville (il y'a une gare de train!), nous prenons la direction de La Tagnière. Nul ours dans le secteur mais un petit village charmant perché sur une petit butte. Pour y arriver, les chemins nous font traverser de nombreux champs où la vache à viande charolaise est légion. Une belle grimpette dans une forêt pour récupérer un point de vue et la descente nous fait arriver à la Tagnière.
Sur les rochers Carnaval, fin de cette GTM
A partir de là, une montée de 4,7 kilomètres nous tend les bras, où plutôt les mollets ! Nous lançons notre assaut vers 14h30 et après une heure d'efforts plus ou moins intenses, nous sortons bien transpirant de cette ultime étape. Comme récompense, nous allons à un belvédère réputé, le bien nommé : les rochers du Carnaval. De ce point de vue, nous pouvons observer le Morvan, ce massif que nous venons de traverser entièrement en zigzaguant pas mal ! La photo souvenir effectuée, nous allons demander refuge dans un gîte typique du coin nommé Messire Jean. L'accueil sera bon et le repas excellent. Nous pourrons ainsi nous reposer pour partir demain frais comme des gardons pour rejoindre Le Creusot et ainsi boucler l'histoire de cette aventure « Morvanesque ».
Panorama depuis les rochers carnaval, Uchon
Des hauteurs de Uchon, nous devons nous rendre à Le Creusot pour prendre le train de 10h54 et ainsi rentrer chez nous. Et comme c'est bizarre, nous partons sous un brouillard à couper au couteau. Nous suivons un dernier instant la trace menant à Autun et la quittons pour suivre la route D228. La descente humide et glaciale nous donne envie d'en finir au plus vite mais nous descendons « tranquillement » pour ne pas risquer la chute. Le théorème disant que toute descente risque de déboucher sur une montée se confirme encore une fois. La route inverse la pente et nous montons un bon moment pour passer la colline nous barrant la route pour accéder à Le Creusot. S'en suit une descente qui nous mènera après une traversée de la ville de Le Creusot à la gare d'où nous serons en mesure de rejoindre notre point de départ en 2h30. Le retour se passe bien et nous retrouvons Besançon puis notre chez nous sans encombres. Seul la rapidité de la ville me choque un peu. Les voitures sont toujours aussi pressées. Ça klaxonne, ça « gueule » tout doit aller vite, il faut dire que l'on commençait à s'habituer au calme du Morvan !
Voici quelques statistiques ainsi que le profil d'altitude de notre traversée du Morvan à VTT vous permettant de vous faire un avis sur les caractéristiques de cette GTM d'Avallon à Le Creusot avec quelques petites modifications.
On remarquera bien la montée d'Uchon en fin de ce profil d'altitude !
N.B : On trouvera la trace avec les photos géolocalisés, le fichier GPX, KML... en passant par l'icône cartographie disponible en haut de récit.
Cette GTM propose un parcours très orienté VTT où la descente motive souvent le tracé. Cette petite semaine en liberté dans cet environnement a été un très bon moment même si la météo n'a pas toujours été au rendez-vous. Le ratio chemin/route tire très nettement en faveur des chemins et c'est un bon choix mais ce dernier coûte en efforts et en temps de parcours.
C'est pourquoi, nous nous sommes permis quelques digressions afin de faire correspondre cette traversée à nos envies et à notre calendrier. Le tracé reste néanmoins très esthétique et physique mais pourrait sans doute éviter certains écarts car nous faire monter dans un hameau où rien ne vit n'a que très peu de pertinence. On aurait par exemple préféré retourner à la cascade du Gouloux ! Le tout est très bien balisé et nous pouvons que remercier les personnes ayants œuvré à la mise en place de tout ces petits panneaux.
Le secteur nord du Morvan, une fois passée Avallon n'a pas autant de charme que la partie Sud où les paysages sont davantage diversifiés. Le topo-guide favorise la bonne orientation et la connaissance des zones traversées mais ce dernier souffre de quelques défauts. Il pourrait y avoir notamment la liste de tous les hébergements et services sur les villes et villages traversés. En outre, nous préférons nettement le format « fiche » car cela rend plus facile l'utilisation du topo-guide.
Enfin et pour finir ce récit, nous encourageons nos lecteurs à pratiquer cette traversée et même si celle-ci n'est certainement pas la plus belle de France, cela reste à découvrir et à pratiquer rien que pour le calme des zones traversées et les quelques belles découvertes que ce tracé nous invite à découvrir. Y aller par beau temps reste un bon choix mais tomber sur une semaine de soleil reste à mon avis assez rare en Morvan, pays intimement lié à l’élément liquide .
Maintenant, il est clair que cette GTM ne rivalise pas par rapport à une GTMC ou même un GTJ car finalement, les paysages restent assez similaires du nord au sud. Les forêts sont trop souvent exploitées en monoculture et la présence des sapins de noëls peu parfois lasser.
>>Le récit est disponible en PDF<<
Récit écrit par Loïc & relu par Flo
Septembre 2013