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Test de la remorque monoroue Beez

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Nous venons d'obtenir notre Beez, après notre rencontre avec l'un des membres fondateurs de l'aventure Beecyclo. Nous sommes heureux de mettre en avant cette remorque monoroue Made In France via un test que nous espérons complet. Il faut dire que nous avons fait 800 kilomètres avec cette remorque attachée derrière un VTT entre les Puys et le Mer Méditerranée en passant par les chemins et petites routes du Massif Central. La GTMC (Grande Traversée du Massif Central) VTT est un parcours rude, parfait pour tester les capacités de l'engin mais aussi pousser la Beez dans ses derniers retranchements et surtout lors des passages VTT. Comme toujours, il appartient à chacun de se faire un avis dans ce mode de portage des affaires. Je ne ferai l'apologie d'aucun système même si c'est moi qui ait tiré la remorque durant ce périple. Flo a gardé ses sacoches et en a été très contente même si elle a su reconnaître que la Beez était plus avantageuse sur certains passages étroits. N'hésitez pas à lire l'article parlant des différents modes de portage avec les avantages et les inconvénients de chaque système.

 

 I] Vidéo de notre première sortie

En ce week-end de mars, nous n'avons pas pu nous empêcher de monter la remorque et l'emmener faire une sortie de 30 kilomètres dans les chemins de la forêt de Chailluz. Ainsi, une petite vidéo a vu le jour grâce à notre caméra Drift HD. Nous vous souhaitons une bonne visualisation !

 

Pour télécharger la vidéo, cliquez ici.

Sur cette vidéo, on remarque la grande capacité de la remorque à encaisser les bosses. La planche en lamellé collé offre un ressort naturel hors norme. La remorque suit très bien le vélo et offre une sécurité à l'utilisation. Cette première sortie fût une très bonne surprise.

 

II] Caractéristiques de la Beez

  • Matériaux : lamellé de bois traité vernis marin et structure acier peinture époxy,
  • Poids à vide : 5 kg,
  • Roue alu : 16 pouces, 36 rayons,  serrage rapide, équipée d’un pneu mixte (route et chemin),
  • Accrochage : sur axe arrière de la roue de vélo via axe de serrage de roue fourni,
  • Adaptée pour les vélos de 26 à 28 pouces (650 ou 700 ),
  • Livrée avec garde boue et fanion Beecyclo,
  • Longueur de charge : 70 cm,
  • Volume de chargement : jusqu’à 100 l,
  • Charge utile : 20 kg sur piste, 25 kg sur route,
  • Prix : 450 € sans le sac (livraison non comprise).

La Beez montée sur un VTT

Remorque monoroue beez sur un VTT

III] Caractéristiques du sac étanche ortlieb rack pack XL

  • Fermeture à enroulement avec baguette de renforcement,
  • Sangles de compression,
  • Fermetures avec boucles à ouverture rapide,
  • Disponible en 4 coloris : jaune, rouge, gris ou noir,
  • Hauteur : 40 cm / largeur : 71 cm / profondeur : 40 cm,
  • Poids à vide : 1190 g / volume : 89 litres,
  • Prix : 30 € si pris avec la remorque, sinon 85 €.

 

IV] Montage et première prise en main

remorque monoroue beez démontéeComme vous avez pu le voir sur la vidéo proposée ci-dessus, la remorque Beez est livrée « en kit ». Un plan est mis à disposition pour le montage qui est plutôt simple. Une fois montée, il est nécessaire de fixer cette dernière sur votre vélo. La remorque vient s'accrocher à l'axe de la roue arrière. Un axe spécifique est fourni par Beecyclo. Cet axe permet un accrochage solide de la remorque. Pensez à bien serrer cet axe pour ne pas avoir de surprise par la suite.

En effet, sur la première sortie, un des bras avait réussi à sortir de l'axe mais une fois serré fortement, je n'ai plus eu de souci de la sorte. L'axe paraît très costaud et c'est important. Par-contre, je trouve que la fixation est assez peu pratique et nécessite un peu de temps. Si vous êtes seul, le raccrochage doit se faire remorque non chargée car le poids ne facilite pas la manipulation. La remorque, en elle même, possède une finition remarquable et inspire confiance. Son design ne laisse pas indifférent et on remarque qu'elle est assez haute par rapport au sol.

Très bon point pour passer partout lorsque l'on passe en mode VTT. La version 2012 offre un renfort sur le timon (deux barres) et cela permet d'éviter (selon un utilisateur de l'ancienne version, (CF. l'utilisateur Rallaros de partir-en-vtt)) un renvoi dans le guidon. Le timon se serait aussi allongé permettant un débattement plus important. Bref, la version 2012 semble très aboutie et ma confiance est suffisante pour parier sur cette remorque durant nos futurs trips VTT exigeant. La première sortie confirme mes premiers sentiments, la remorque est parfaite en mode VTT tout comme sur la route. Le ressort naturel offre un confort de roulage et une sécurité indéniable. Le sac de 90 litres imperméable est parfaitement adapté et le système d'attache fait de deux ceintures de sécurité est semble t-il parfait. Voyons maintenant ce que la Beez nous réserve sur un voyage exigeant de 800 kilomètres.

 

V] La Beez affronte la GTMC (Grande Traversée du Massif Central) VTT

Nous sommes revenu de la GTMC début Juin et avons parcourus 800 kilomètres entre Clermont-Ferrand et Sète. Des puys à la mer, la remorque Beez à suivi mon VTT pour transporter une partie des affaires nécessaires à notre autonomie. Affaires de bivouac bien-sûr mais aussi nourriture, vêtements et autres outillages ont trouvé leur place dans le gros sac de 90 litres. Il faut savoir que la GTMC est un trip orienté VTT et la Beez allait donc endurer nombre de chemins férocement techniques. J'avais toute confiance en ses capacités à me faire apprécier ce voyage itinérant. Et que dire si ce n'est que durant ce voyage la Beez 2012 s'est complètement révélée. Dans des passages toujours plus durs elle n'a pas cessé de m'impressionner. Parfois, j'avais l'impression de faire du VTT sans porter les 10 à 15 kilos de matériel qui roulait derrière moi.

Au sommet du col de Finiels (Mont Lozère)

Remorque Beez monoroue VTT au col de finiels

 

Remorque beez sur chemin tout terrainLe plaisir du VTT reste donc entier et je n'ai pas hésiter à faire le bourrin dans de merveilleux singles tracks. Il faut donc taper vraiment fort en descente pour arriver aux limites de la remorque. J'ai trouvé tout de même ses limites en entamant une descente – certainement la plus pentue de ma carrière de vététiste - lorsque la remorque est partis sur le côté pour tenter de doubler mon vélo. Il faut dire que déjà en VTT seul il fallait un gros bagage technique pour passer cette descente. A quand un frein sur la roue de la beez ?Rigolant

Lors des montées, la remorque se comporte très bien et c'est pour moi un avantage que de déporter le poids du chargement sur une troisième roue. En effet, lorsque le VTT est passé, le poids du cycliste tire la remorque et fait à coup sûr suivre l'engin. Racines, rochers, dévers, chemins étroits, rien ne résiste à cette remorque monoroue qui perchée en hauteur passe toutes les difficultés avec brio. Je le dis et je le répète, j'ai été plus d'une fois conquis et impressionnés par ses capacités à franchir des obstacles importants...même les marches ne lui font pas peur et l'amorti qu'offre ce lamellé collé est somptueux. La remorque ne saute jamais et reste toujours sur le chemin. Cela permet d'offrir une qualité de pilotage hors normes (sachant que l'on tire un vingtaine de kilos). La roue Schwalbe est très résistante et aucune crevaison n'est à signaler alors que j'en ai eu une sur mon VTT. En bref, oui la Beez est une remorque solide faite pour les voyages VTT et routes.

 

Comme rien n'est parfait, voici quelques améliorations et petits problèmes rencontrés :

Il pourrait être intéressant (selon moi) que dans une vision à moyen termes, la conception de l'accrochage/décrochage de la remorque soit améliorée car même si la fixation de la remorque est efficace (l'axe ne se desserre pas et maintient incroyablement bien la remorque), l'accrochage/décrochage n'est pas toujours des plus faciles. C'est d'autant plus vrai lorsqu'il est nécessaire de le faire souvent et rapidement dans un transport comme le train. Durant notre trip exigeant, une ficelle tenant les petits morceaux de métal servants à un serrage puissant a cédé. Peut-être serait-il plus opportun de les accrocher avec un petit câble métallique. J'aurais aimé aussi que les écrous permettant un serrage du timon à la remorque soit plus petit où qu'une autre méthode soit mise en place car cela oblige l'utilisateur d'avoir une clé qui n'est pas utilisée sur les vélo. Autre petit problème, vers la fin du trip, la plaque de métal tenant le garde boue a cédé au niveau du trou de perçage. Pour le reste, nous sommes proche de la perfection, bravo pour la conception et la réalisation de ce bel engin made in France.

Devant le pont du diable dans l'Hérault Vététistes devant le pont du diable

VI] Conclusion

Nous suivons de prêt l'aventure Beez depuis ses débuts sur le Web et j'ai enfin pu tester la version 2012 durant un voyage des plus exigeants. Je ne peux que tirer mon chapeau devant cette belle réalisation made in France. La Beez a su m'impressionner à plusieurs reprises lorsqu'elle franchissait avec une certaine facilité des obstacles toujours plus rudes. Sa résistance sur la distance montre que la remorque monoroue VTT vient de trouver un nouveau souffle dans des matériaux simples mais efficaces. A quand la remorque Beez pour transporter un enfant, le nom est d'ores et déjà trouvé en plus, que pensez-vous de la BBeez ? Nous souhaitons à l'équipe Beecyclo une bonne continuation dans cette aventure. Poursuivez dans cette lancée et continuez à nous proposer ce genre de matériel innovant, résistant et éthique qui est malheureusement bien trop rare sur le marché du matériel outdoor.

Pour plus d'informations, n'hésitez pas à visiter le blog de beecyclo !

@bientôt



Posté le 04/03/2012 à 19h15 par Loic
M.à.j le 18/07/2012 à 12h01

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